ps : traduit par Jacques Lalloz et Xavier Hébert
Le contenu du blog a évolué, se consacrant majoritairement depuis quelques années à ce pays qui me fascine tant, le Japon. Mais le principe reste le même : chaque jour, ou presque, une phrase extraite du dernier livre que j'ai lu ; essentiellement de la littérature "étrangère" (non anglo-saxonne), surtout japonaise. La boutique aux miracles est un roman de Jorge Amado que j'apprécie énormément. RDV également sur le forum de Bulles de Japon, et sur Babelio. オリヴィエ depuis le Grand Nord !
lundi 27 avril 2020
La vie quotidienne des jazzmen américains jusqu'aux années 50
Le jazz a toujours été amoureux des mégapoles et s'est toujours mieux développé dans les zones très peuplées.
dimanche 26 avril 2020
Le musée du silence
Même si c'était difficile, l'archivage avec la vieille dame me donnait satisfaction, et lorsque je comptais les vis des vitrines ou testais les boutons de réglage de la lumière, j'avais le sentiment d'être à l'abri dans un refuge qui avait le nom de musée.
ps : traduit par Rose-Marie Makino-Fayolle.
Lecture très plaisante de ce roman, un peu kafkaïen sur les bords, se déroulant ??? dans un village très mitteleuropa, même si de nombreux éléments sans être précisés comme tels sont japonais. La mort, le souvenir sont au coeur de ce roman.
Assassins et poètes
Vous aviez une preuve tangible contre l'Académicien, Ti, demanda-t-il d'un ton détaché en frottant ses grosses joues mal rasées.
ps : traduit de l'anglais par Anne Krief
dimanche 19 avril 2020
Visa pour Shanghai
La vue des pierres lui rappela ce qu'elle avait tendance à oublier : eût-il longuement étudié la civilisation chinoise, un officier de la police fédérale des États-Unis ne verrait jamais les choses exactement du même œil que son collègue chinois.
ps : traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Aline Sainton
vendredi 17 avril 2020
Adieu, mon livre !
- Ecoute, Shinshin, Kôgi et moi formons un de ces pseudo-couples à la manière de Bardamu et Robinson, parce que, tout en étant radicalement différent l'un de l'autre, nous nous ressemblons comme deux gouttes d'eau sur certains plans.
ps : traduit par Jean-Jacques Tschudin.
Comme le précise le traducteur en préambule, Adieu mon livre ! est la première et, pour l'instant (heureusement que les éditions Picquier sont là), la seule traduction française d'une oeuvre romanesque postérieure au Prix Nobel reçu par Oe. C'était il y a 25 ans !
Que fait son éditeur attitré, Gallimard ? RIEN !
mercredi 15 avril 2020
Errances dans la nuit
"Qu'il s'en tire ou qu'il ne s'en tire pas, de toute façon je ne serai plus jamais séparée de lui ; partout où il ira, je serai à son côté", se redit-elle, à l'infini, dans sa tête.
ps : traduit par Marc Mécréant.
Roman publié en deux temps : les deux premières parties en 1921-1922 ; les deux parties suivantes en 1937.
Dans son "Histoire de la littérature japonaise contemporaine" (1868-1938), Georges Bonneau traduit le titre par, La route dans la nuit noire.
dimanche 12 avril 2020
vendredi 10 avril 2020
Le droit à la paresse
Mais convaincre le prolétariat que la parole qu'on lui a inoculée est perverse, que le travail effréné auquel il s'est livré dès le commencement du siècle est le plus terrible fléau qui ait jamais frappé l'humanité, que le travail ne deviendra un condiment de plaisir de la paresse, un exercice bienfaisant à l'organisme humain, une passion utile à l'organisme social que lorsqu'il sera sagement réglementé et limité à un maximum de trois heures par jour, est une tâche ardue au-dessus de mes forces ; seuls les physiologistes, des hygiénistes, des économistes communistes pourraient l'entreprendre.
ps : relu avec plaisir et intérêt cet immense texte.
L'intérêt de cette édition est le dossier qu'a rédigé l'historien Maurice Dommanget, dossier qui est repris dans l'actuelle édition (de 2009) que propose La Découverte, avec en plus une préface d'un autre historien, Gilles Candar.
Boléros à La Havane
Ils quittèrent Vina del Mar avec force cahots et dérapages et entrèrent dans Valparaiso en projetant de l'eau et de la boue sur des piétons et des colporteurs qui réagirent en leur lançant des noms d'oiseaux.
ps : traduit par Bernard Cucchi
mercredi 8 avril 2020
Malgré Fukushima
Dans un air radouci, la gare de Kyôto, le Haruka Express jusqu'à l'aéroport du Kansai.
ps : énorme déception.
L'intérêt de publier ce journal m'échappe...
mardi 7 avril 2020
Ravachol et les anarchistes
Après avoir vécu de longues années de recherches dans l'intimité du milieu anarchiste à la fin du XIX° siècle dernier, il nous a paru que quelques textes - comme les curieux mémoires de Ravachol ou de Callemin, dit Raymond la Science, - des dossiers de police inédits et des correspondances privées - comme celle de Victor Serge -, étaient dans leur crudité et leur continuité aussi éclairant que de longs commentaires ; et surtout, portaient sur les hommes et leurs actes un témoignage d'une autre nature que l'analyse historique, qui méritait donc d'être entendu.
jeudi 2 avril 2020
La cinquième femme
Il songea que son travail n'était rien d'autre qu'un cauchemar mal payé.
ps : traduit par Anna Gibson
mercredi 1 avril 2020
La Reine Isabel chantait des chansons d'amour
Pour tous la Reine Isabel avait été une amante patiente, une mère pleine d'abnégation et une sœur de charité, s'occupant de chacun d'entre eux jusqu'à la fin de sa vie.
ps : traduit par Bertille Hausberg
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