Le contenu du blog a évolué, se consacrant majoritairement depuis quelques années à ce pays qui me fascine tant, le Japon.
Mais le principe reste le même : chaque jour, ou presque, une phrase extraite du dernier livre que j'ai lu ; essentiellement de la littérature "étrangère" (non anglo-saxonne), surtout japonaise.
La boutique aux miracles est un roman de Jorge Amado que j'apprécie énormément.
RDV également sur le forum de Bulles de Japon, et sur Babelio.
オリヴィエ depuis le Grand Nord !
On comprend mieux aujourd'hui que le Japon a inventé sa version spécifique de la grammaire du moderne, et que c'est au prisme des autres nations qu'il a refaçonné ses héritages.
dossier coordonné par Emmanuel Lozerand, et comprenant des analyses des livres suivants :
Retour sur les sorties, cet automne, de livres (fiction et non-fiction ; hors secteur manga et jeunesse - désolé -) en lien avec le Japon.
Sous réserve de ce qui m'a échappé...
Bonne lecture !
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- J’ouvre volontairement la liste avec une femme – Kazuki Sakuraba
(née en 1971) - dressant le portrait de trois générations de femmes
japonaises depuis la seconde guerre mondiale. Le propos sera-t-il
féministe ? Je l’espère...
La légende des Akabuchiba, aux éditions Piranha (que je ne connaissais pas) ; traduction de Jean-Louis de la Couronne.
- Littérature, dite prolétarienne, avec Takiji Kobayashi (1903-1933) qui décrit la vie des paysans exploités en Hokkaido.
Le propriétaire absent, aux éditions Amsterdam ; traduction de Mathieu Capel. Si vous n’avez pas encore lu du même auteur, Le bateau-usine (éd. Allia), faites-le svp, puis… ou avant ...
- Un polar, co-écrit, par le chef étoilé, Thierry Marx et Odile Bouhier. Entre Paris et Tokyo, cuisine, molécule, etc...
- Tchikan, un récit traitant du
harcèlement des femmes dans les transports en commun, et tout
particulièrement des très jeunes filles. Les « tchikan », ce sont ces
prédateurs, les auteurs de ces agressions.
J'ai, pour ma part, des souvenirs de café qui sont de plein pied avec mes cauchemars, et il n'est pas d'insomnie qui ne jette sur le bord de mon lit des bribes de conversation entendues au Wepler, au Glacier de Rennes, au café des Sports, d'Argenton sur Creuse, chez Victor à la Bastille, chez Charlot à Lyon, dans un Dupont, chez Flore, ou le long de quelque zinc qui joue un si beau rôle de miroir aux alouettes devant tous ceux qui s'accoudent et songent.
ps : illustrations de Eisabeth-Mary Burgin.
Edité en 1946, et réédité par Le Temps qu'il fait en 1992.
Les arbres poussés sur les pentes bordant la mer perdaient tous leurs feuilles, se tordaient troncs et branches sous les claques incessantes du vent du large, offrant une illusion criante d'arbres morts.
Borges adorait la conversation et, aux repas, il choisissait ce qu'il appelait des mets discrets, riz blanc ou pâtes, afin que le manger ne le distraie pas de la discussion.