jeudi 30 novembre 2017

Et le Japon devint moderne... Revue Critique

On comprend mieux aujourd'hui que le Japon a inventé sa version spécifique de la grammaire du moderne, et que c'est au prisme des autres nations qu'il a refaçonné ses héritages.





dossier coordonné par Emmanuel Lozerand, et comprenant des analyses des livres suivants : 




mercredi 22 novembre 2017

Sorties d'automne

Retour sur les sorties, cet automne, de livres (fiction et non-fiction ; hors secteur manga et jeunesse - désolé -) en lien avec le Japon.
Sous réserve de ce qui m'a échappé...
Bonne lecture !

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- J’ouvre volontairement la liste avec une femme – Kazuki Sakuraba (née en 1971) - dressant le portrait de trois générations de femmes japonaises depuis la seconde guerre mondiale. Le propos sera-t-il féministe ? Je l’espère...
La légende des Akabuchiba, aux éditions Piranha (que je ne connaissais pas) ; traduction de Jean-Louis de la Couronne.



- Littérature, dite prolétarienne, avec Takiji Kobayashi (1903-1933) qui décrit la vie des paysans exploités en Hokkaido.
Le propriétaire absent, aux éditions Amsterdam ; traduction de Mathieu Capel. Si vous n’avez pas encore lu du même auteur, Le bateau-usine (éd. Allia), faites-le svp, puis… ou avant ...



- Un polar, co-écrit, par le chef étoilé, Thierry Marx et Odile Bouhier. Entre Paris et Tokyo, cuisine, molécule, etc...
On ne meurt pas la bouche pleine, aux éditions Sang Neuf (Plon).



- Tchikan, un récit traitant du harcèlement des femmes dans les transports en commun, et tout particulièrement des très jeunes filles. Les « tchikan », ce sont ces prédateurs, les auteurs de ces agressions.
Tchikan, Emmanuel Arnaud & Kumi Sasaki, aux éditions Thierry Marchaisse.




- Manga (série en cours). Isabella Bird (1834-1904), anglaise, voyageuse, notamment au Japon à la fin des années 1870.
Isabella Bird, femme exploratrice, Taiga Sassa, aux éditions Ki-oon.














- Yazuza again. Après Tokyo vice (éd. Marchialy), Jake Adelstein poursuit le portrait de la mafia japonaise.
Le dernier des yakuzas, aux éditions Marchialy ; traduction (de l’anglais) de Cyril Gay.














- Polar. An 64 du règne de l’empereur Shôwa (1926-1989) soit 1988.
Six-quatre, Hideo Yokoyama, aux éditions Liana Levi. traduction de Jacques Lalloz.













- Enfin, chez Picquier, évidemment.
Etre femme en Asie, Anne Garrigue.










L'Art de la consolation, Koike Ryûnosuke. traduction de Myriam Dartois-Ako.

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puisqu'il est question d'automne :

Sh˚teika - In an Autumn Garden (1973) / Toru Takemitsu

 

dimanche 19 novembre 2017

Poisons


J'ai, pour ma part, des souvenirs de café qui sont de plein pied avec mes cauchemars, et il n'est pas d'insomnie qui ne jette sur le bord de mon lit des bribes de conversation entendues au Wepler, au Glacier de Rennes, au café des Sports, d'Argenton sur Creuse, chez Victor à la Bastille, chez Charlot à Lyon, dans un Dupont, chez Flore, ou le long de quelque zinc qui joue un si beau rôle de miroir aux alouettes devant tous ceux qui s'accoudent et songent.

ps : illustrations de Eisabeth-Mary Burgin.
Edité en 1946, et réédité par Le Temps qu'il fait en 1992. 
 

mercredi 15 novembre 2017

Un ver dans le fruit



La mer aux arbres morts


Les arbres poussés sur les pentes bordant la mer perdaient tous leurs feuilles, se tordaient troncs et branches sous les claques incessantes du vent du large, offrant une illusion criante d'arbres morts.



ps : traduit par Jacques Lalloz et Yasusuke Oura

jeudi 9 novembre 2017

Le loup des mers

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Une planche originale trouvée sur le net...



libre adaptation du roman de Jack London

lundi 6 novembre 2017

Rose Hip Zero




ps : traduction de Vincent Zouzoulkovsky.
5 volumes chez Pika.

Chez Borges


Borges adorait la conversation et, aux repas, il choisissait ce qu'il appelait des mets discrets, riz blanc ou pâtes, afin que le manger ne le distraie pas de la discussion.





ps : traduit de l'anglais par Christine Le Boeuf