Le Japon que Beato et Stillfried donnent à voir à travers les sujets traités et les lieux représentés livre l'image d'un pays immuable alors même que l'archipel entre dans une période de profonds bouleversements.
Le contenu du blog a évolué, se consacrant majoritairement depuis quelques années à ce pays qui me fascine tant, le Japon. Mais le principe reste le même : chaque jour, ou presque, une phrase extraite du dernier livre que j'ai lu ; essentiellement de la littérature "étrangère" (non anglo-saxonne), surtout japonaise. La boutique aux miracles est un roman de Jorge Amado que j'apprécie énormément. RDV également sur le forum de Bulles de Japon, et sur Babelio. オリヴィエ depuis le Grand Nord !
vendredi 28 juillet 2023
lundi 17 juillet 2023
Geishas
Le portrait en buste, en plan rapproché (okubi-e), s'il livre la vision des Japonais sur la beauté d'un visage féminin, se pose en énigme : modelé réduit à l'essentiel, ligne souple pour le contour, traits esquissés par deux surprenantes fentes obliques pour les yeux, lèvres vues au trois quarts, "deux petites choses, ressemblant à des pétales de rose recroquevillés" (Edmond de Goncourt, Outamaro) ; celles-ci sont souvent entrouvertes sur des dents blanche sou noircies à la teinture de noix de galle, maquillage réservé aux femmes mariées surtout.
mercredi 12 juillet 2023
La mère noire
Si Véro avait été là, au moins, j'aurais pu aller respirer dehors, inspirer profondément, griller une Gauloise ou me suicider à la bière tière.
Bizarrement, Véro se sent à l'aise avec tous ces gens qui souffrent manifestement mais qui ne lâchent rien.
Une phrase pour chaque auteur, quand même !
dimanche 9 juillet 2023
jeudi 6 juillet 2023
La claire fontaine
De corps fatigué, avec sur ses cheveux comme une pelletée de cendre, cinquante-quatre ans, les épaules chargées d'un sac, Courbet enquilla la rue de la Froidière, la barbe ouverte d'un sourire de bel entrain.
dimanche 2 juillet 2023
Eugenia
Et, une fois de plus, nous nous sommes retrouvés dans une impasse.
ps : par Mai Beck et Dominique Sylvain
Belles endormies
Dans la sexomnie, l'autre est ainsi nié dans l'immanence du moi : jamais reconnu comme projet, il n’apparaît que négativement, comme objet unilatéral du plaisir.