samedi 29 décembre 2018

Lézard

Avec Lézard, je redeviens un adolescent de quinze ans : je suis tellement fier d'avoir une petite amie comme elle que ça me donne envie de parader devant les autres garçons. 


ps : traduit par Dominique Palmé et Kyôko Satô.
Citation extraite de la nouvelle qui donne son titre à ce recueil qui en comporte en tout six.

Abymes




lundi 24 décembre 2018

Le jardin arc-en-ciel

Dans le feu de l'action, j'en ai profité pour l'embrasser.


ps : traduit par Myriam Dartois-Ako
Je n'ai pas du tout apprécié ce livre que j'ai trouvé niais et écrit avec trop de clichés ! et que je n'ai même pas terminé ! C'est dire...
Etrange, alors que je garde un bon souvenir des deux premiers romans publiés par Philippe Picquier.

L'anarchisme en Europe

L'idée étant de préparer la rupture révolutionnaire non pas en organisant l'insurrection armée mais en multipliant dans la société capitaliste elle-même les réalisations autogestionnaires capables, le moment venu, de se substituer aux formes d'organisation capitalistes et étatiques.


mercredi 19 décembre 2018

La peau et les os

On patouille, selon le même itinéraire réduit, dans les mêmes vieux soucis, les mêmes vieux calcul, les mêmes vieux regrets, sans avancer, sans en sortir.


mardi 18 décembre 2018

Nager sans se mouiller

Le vieux Numéro Trois avait raison quand il affirmait que j'étais né pour ce métier.


ps : traduit par Danielle Schramm

lundi 17 décembre 2018

Hanayoi

Si tous les quatre avaient su, leur relation aurait pu tourner au simple échangisme consenti, mais l'ignorance d'Asako encourageait le trio à entretenir un secret commun.



ps : traduit par Jean-Baptiste Flamin.
Malgré ce qui m'a semblé quelques maladresses (comme par exemple de trop en dire surtout au début ; cela manque un peu de mystère sur ce qui va se passer. Et aussi des répétitions dans l'écriture) ce double couple mal-marié qui se découvre était plutôt intéressant.

jeudi 13 décembre 2018

Nuit sur la ville

- Si jamais Tetsurô Noma s'affole et essaye d'en finir avec Naoki Saéki, tu risques bien toi aussi de ne plus respirer l'air du dehors avant d'être une vieille grand-mère !


ps : traduit par Corinne Atlan. 
Paru au Japon en 1988 sous le titre de "Soshite".
Un privé nommé Sawazaki, des politiciens, des familles propriétaires de grandes entreprises, un journaliste enlevé, etc...des ambitions, des corruptions, ingrédients classiques, mais fort bien emmené.

L'étranger



mercredi 12 décembre 2018

Instantanés d'Ambre

Opale se retourna et leva vers Joe un regard étrangement impressionné à l'idée que, où que s'envolât l'avion, même de l'autre côté du mur de briques, il y avait moyen de le retrouver.


ps : traduit par Rose-Marie Makino- Fayolle.

Les infortunes de la vertu

Qu'il soit fortuné, le scélérat, me dis-je, qu'il le soit puisque la providence le veut, et toi, malheureuse créature, souffre seule, souffre sans te plaindre, puisqu'il est écrit que les tribulations et les peines doivent être l'affreux partage de la vertu !


mardi 11 décembre 2018

Le lièvre blanc d'Inaba

"Le Lièvre blanc d'Inaba" retrace un épisode du "Kojiki" (texte fondateur de la cosmogonie japonaise datant de 712 après J.-C.), soit l'histoire d'Ônamuchi et de ses quatre-vingts frères, dont la compassion et la générosité sont mises à l'épreuve par un lièvre peu ordinaire.



Instants de guerre

Etait-ce donc là ce que j'étais venu chercher, tout le sens de mon voyage : faire disparaître un jeune inconnu, dans un moment de confusion et de panique qui ne pouvait nullement déterminer la victoire ou la défaite ? 

ps : traduit de l'anglais par Laurent Langlade.
Laurie Lee (1914-1997) raconte sa participation aux Brigades Internationales. 

lundi 10 décembre 2018

La tour de Tokyo

Jusqu'à aujourd'hui, lui ai-je une seule fois dit "merci" ?



ps : traduit par Patrick Honnoré.

Un hommage d'une très grand tendresse à sa mère et récit des années de jeunesse, de galère, avant que l'auteur cherche enfin à se poser pour faire quelque chose de sa vie... à l'ombre ou presque de la Tokyo Tower.

photo : Nattachai Sesaud

Histoire du mouvement ouvrier français (tome 1)

Né, sous sa forme moderne, dans le premier quart du XIX° siècle, le monde ouvrier a dû aussitôt se battre pour vivre, mais sa lutte a très rapidement dépassé la simple revendication de subsistance, pour atteindre l'ampleur d'un combat pour la libération complète de l'homme et pour la conquête de sa dignité.

 A bon entendeur... en ces temps agités.

 ps : tome 1 : le droit à l'existence, du début du XIX° siècle à 1884.
 

dimanche 18 novembre 2018

Anarchie au Royaume-Uni

Chaque jour, ou presque, une autre ville, une autre combustion.





ps : sous-titrée mon équipée sauvage dans l'autre Angleterre, et cela reflète bien plus le projet que l'absurde titre français !
Fin des années 90. Nik Cohn - et Mary - s'embarque pour un tour de l'Angleterre des déclassés, marginale, précaire, en détresse, en colère. 
ps 2 : traduit par Elisabeth Peellaert.

vendredi 9 novembre 2018

O-Yoné et Ko-Haru

Dans cette grande ville de Tokushima, qui compte près de soixante-dix mille habitants, deux créatures seulement, et personne d'autre, deux femmes indigènes, filles du peuple, de la même famille, la tante et la nièce, O-Yoné et Ko-Haru, seraient capables, si elles vivaient encore, de se donner le mal de venir de loin, traînant leurs sandales dans la boue, une lanterne de papier transparent suspendue à leurs doigts menus, pour éclairer mon chemin et m'aider à ouvrir la porte.


ps : traduit par Dominique Nédellec.
 ps  : lien vers un blog portugais et sur les pages consacrées Tokushima (situé sur l'ile de Shikoku, aujourd'hui 260 000 habitants) et Moraes : blog da rua nove

jeudi 8 novembre 2018

Revolver

L'acte de tirer, comme s'il avait acquis une personnalité, me poussait à le mettre en œuvre le plus vite possible et, par moments, cette existence me répugnait.



ps : traduit par Myriam Dartois-Ako

Kokoro

J'ai prononcé cinq mots : aujourd'hui, quinze heures, trois valises.


mercredi 7 novembre 2018

Lignes

Cet homme, il me téléphone systématiquement après avoir cogné sur quelqu'un.
 
ps : traduit par Sylvain Cardonnel.

mercredi 31 octobre 2018

Le village aux huit tombes

- Dis-moi, Norichan, tu n'as pas entendu dire que quelqu'un avait été blessé au doigt ?


ps :traduit par Ryôji Nakamura et René de Ceccaty

lundi 29 octobre 2018

Pauvre chose

- Parce que si tu m'aimes, paraît-il, faut le faire un peu mieux que ça !




ps: traduit par Patrick Honnoré.

dimanche 28 octobre 2018

Sur l'amour et la mort

Nous nous permettrons néanmoins de remarquer que - succès ou non - les trois résurrections opérées par Jésus de Nazareth et rapportées par les évangiles sont loin d'égaler l'audace et la puissance poétique ou mythologique de l'exploit grandiose et malheureux d'Orphée de Thrace.

dans le match de ceux qui n'acceptent pas la mort : Orphée vainqueur !
ps : traduit par Bernard Lortholary.

Le dit du Genji (tome 1)


ps : introduction et traduction de René Sieffert.

Le Genji monogatari (récit du Genji) est attribué à Dame Murasaki, qui a aussi laissé un Journal, journal qui mentionne l'existence de ce roman. C'était une Dame de la Cour du Japon de l'an mil qui fut au service d'une jeune impératrice pendant près de dix ans. Ce sont les personnages côtoyés qui lui serviront de modèles. Elle serait morte vers 1014, à peine âgée de 40 ans, les traces sont insuffisantes pour être précis.

Le personnage principal est un fils d'empereur, homme au multiples talents et d'une grande beauté, écarté de la succession du trône et qui devient un Genji, ancêtre d'un clan de sujets. Cela lui permet de faire une carrière politique. Ce que ne peuvent faire les princes du sang.
Genji n'est pas un nom, mais un titre honorifique.
Le livre est constitué de deux romans, le premier constitue une biographie complète de la naissance à la mort du Genji ; le second est consacré à son fils, Kaoru.

Le premier volume que je viens de lire est consacré à la jeunesse et à la maturité du Genji. C'est un homme d'une grande beauté, ayant de multiples talents. C'est un séducteur, et le livre nous conte ses aventures galantes.

1- J'avoue j'en ai bavé. Non pas parce que le livre est ennuyeux mais il m'a fallu me déshabituer de la littérature du XX° pour celle-ci du X° siècle. Style, langage, image, symbole etc pas facile pour moi de bien saisir ce qui se joue. Notamment le sens des wakas (poèmes) qui abondent dans tous le texte et que s'envoient les protagonistes pour si dire bien des choses, se déclarer, faire des reproches etc...
J'ai traversé quelques tunnels mais la lecture de ce roman est une expérience intéressante.
2 – On me l'a toujours conseillé et c'est ce que j'ai fait : j'ai lu l'introduction écrite par René Sieffert...
3 – que je cite "ce qui importe, ce n'est pas une « histoire », à peu près inexistante du reste, mais un climat, une atmosphère, un état d'âme, le parfum d'un prunier en fleurs ou les accords d'une cithare".
4 – Il faut considérer que j'ai fait une première lecture comme on dit qu'on a écrit un premier jet. Un deuxième passage n'en sera que plus appréciable, agréable...
5 – Petit conseil : reportez vous à la page wikipédia qui dresse une liste des personnages. Ils sont nombreux et désignés par leur titre. Et comme ils font carrière, ils changent de titre ! C'est très très utile car j'ai mainte fois été perdu : de qui parle-t-on? Qui est ce personnage ? 

jeudi 25 octobre 2018

La pierre et le sabre

Le sabre est mon refuge.


ps : traduit par Léo Dilé.
C'est la figure de Miyamoto Musashi qui est évoqué dans ce roman 
(il y a deux tomes - La pierre et le sabre, et La parfaite lumière ;
 je m'attaquerai au second plus tard...).
Ce n'est pas une biographie mais un roman d'aventures, mais aussi un récit d'initiation et une histoire d'amour. Fluidité du récit - Eiji Yoshikawa est un grand conteur -, nombreux personnages, les 850 pages (de la version poche) valent amplement le temps mis à lire l'ouvrage.

lundi 8 octobre 2018

Toyotomi Hideyoshi, le rêve du singe

Le Singe s'inclina une nouvelle fois et, quand il releva la tête, le grand sourire habituel éclairait son visage.





J'ai pris plus de plaisir à lire ce livre consacré au même personnage, que celui de Shiba Ryôtarô, Hideyoshi seigneur singe.

Ci-dessous CR de lecture que j'ai mis sur le site de Babelio :  

Toyotomi Hideyoshi est une figure historique du Japon du XVI° siècle, et c'est lui le sujet de ce roman fort agréable à lire.
Charles-Pierre Serain est un spécialiste du Japon médiéval et de ses guerriers. C'est d'ailleurs l'une des réussites du roman que d'intégrer sans lourdeur ou surenchère cette érudition (vocabulaire des samouraïs ou des codes de la cour). le livre est donc rempli de samouraïs, de châteaux à conquérir, de scènes de batailles, mais... mais, il n'est pas que çà, car l'auteur sait alterner les scènes guerrières, les scènes intimes ou politiques, et nous permettre ainsi de croiser de nombreux personnages (dont quelques femmes dans cet univers d'hommes, une épouse, une concubine), d'être dans l'intimité d'un couple, avec un état-major lors d'une bataille, avec un seigneur et ses vassaux… soit différents angles pour saisir un personnage dont il fait le portrait.
Second volet d'une trilogie consacrée aux unificateurs du Japon, à la charnière des XVI° et XVII° siècles, Toyotomi Hideyoshi, a pour sujet, un personnage historique (1537-1598), simple soldat, venu d'un milieu très humble, qui gravira les échelons jusqu'à devenir général puis, kanpaku pour régner sur le Japon. Hideyoshi est l'une des figures légendaires de l'histoire japonaise et de nombreux ouvrages lui ont été consacré. D'ailleurs, de son vivant, Hideyoshi fit rédiger sa propre histoire, construisant ainsi sa propre légende.
De part ses origines modestes, Hideyoshi ne pouvait prétendre au titre de shôgun, mais qu'importe ce titre, celui de kanpaku autrement dit « régent », lui fut bien donné par l'empereur et lui permettra d'exercer dans les faits le pouvoir.
La période où Charles-Pierre Serain inscrit son histoire est une période de guerres quasi constantes, sorte de guerre de cent ans japonaise, où les seigneurs se font la guerre… parce qu'ils ne semblent pas savoir quoi faire d'autre ! Cette période se terminera par la prise de pouvoir de Tokugawa Ieyasu et ouvrira la période dite d'Edo qui court jusqu'en 1868. C'est dire son importance. Mais c'est une autre histoire, celle de Tokugawa, que l'auteur a prévu d'écrire pour conclure cette trilogie.
Ce roman biographique a pour sous-titre, le rêve du Singe.
Hideyoshi qui ne s'appelle encore à l'époque que Tokichirô, est un homme au physique ingrat, petit, au visage laid mais en même temps si drôle, que le seigneur Oda Nobunaga (à qui est consacré le premier volet de la trilogie) qui le prend à son service en 1557, lui donnera ce surnom de Singe. le livre s'ouvre sur leur rencontre où l'on voit déjà à l'oeuvre la malice et l'intelligence de ce petit homme au sourire désarmant, au ton direct.
Charles-Pierre Serain fait le portrait d'un homme tout dévoué à son maître (jusqu'à la mort de ce dernier) et à sa tâche. C'est un personnage hors du commun : culotté, drôle et inattendu, sachant gagner le coeur de ses soldats et de ses serviteurs parce qu'il les respecte : « Comme à son habitude, Tokichirô, qui aurait pu punir les ouvriers pour leur erreur, avait au contraire choisi de les féliciter pour leur travail, passant sous silence toute critique. le sourire qui apparut sur les visages de tous ces hommes sales et fatigués montrait leur reconnaissance envers un chef qui ne les menaçait pas. » D'origine modeste, il n'est pas hautain comme le sont tous les samouraïs issus de la noblesse. Son intelligence fait de lui un stratège militaire, mais surtout un fin politique, ayant toujours plusieurs coups d'avance : « … la meilleure protection contre les humeurs de son maître n'était pas la défensive, mais l'offensive en mêlant, comme il le faisait lui-même, un peu de provocation et pas mal d'humour. Akechi venait d'une ligne de guerriers à l'éducation assez formelle, alors que lui venait du monde paysan où la ruse était nécessaire pour survivre. » C'est aussi un homme sensible touché par la mort des hommes qui l'entoure.
Le rêve, c'est celui d'un Japon unifié où la paix enfin régnerait. En 1582, quand son maître est assassiné, Hideyoshi décide de continuer le rêve de ce dernier et de consacrer son énergie à l'unification du pays. Cette tâche est quasi obsessionnelle : « Le principal ennemi de notre maître, c'est le temps. Il vieillit et il comprend que les années lui sont comptées pour accomplir son deuxième rêve, comme il le dit lui-même. » Car il veut que cette unification soit pérenne. D'où la conquête de la Corée qu'il organise pour « occuper » les guerriers ; d'où son désir de paternité pour assurer sa succession. Y parviendra-t-il ?
« Le pouvoir est maudit » écrira trois siècles plus tard Louise Michel.
Hideyoshi venge la mort de son maître Nobunaga, puis devient quelques mois plus tard l'homme fort du Japon. Mais ce pouvoir va le changer, et Charles-Pierre Serain le décrit bien : l'obsession d'avoir un héritier, la crainte de voir son rêve disparaître, la sénilité le transforment. Il devient colérique, cruel, émotionnellement de plus en plus faible comme si depuis qu'il était devenu kanpaku, plus rien ne semble aller comme il le souhaite… : « … il se rendit compte qu'il avait définitivement perdu cette légendaire aptitude politique qui l'avait mené jusqu'à la tête du pays. Avec l'âge, ses émotions prenaient dorénavant le pas sur ses raisonnements, et il s'apercevait qu'il commençait à se comporter comme un vieillard capricieux. »
Autre point fort du livre, il y a autour d'Hideyoshi des personnages secondaires, notamment son épouse, Néné, à qui il sera attaché jusqu'au bout, femme brillante et déterminée ; ou son conseiller, Mitsunari ; ses frères d'armes. Mais on croisera aussi d'autres figures historiques, Sen no Rikyū, maître de thé ; Luis Frois, prêtre jésuite (Hideyoshi est le premier à combattre le christianisme au Japon).
Ce roman biographique est très intéressant à lire pour celles et ceux qui s'intéressent à l'histoire du Japon, tout comme celles et ceux qui s'intéressent aux hommes d'exception conquérant le pouvoir.
 

lundi 17 septembre 2018

Kôtoku Shûsui

A Nakamura, les habitants comparent Kôtoku à la figure historique d'un gimin, ces "gens de devoir" qui, sous la féodalité, se révoltaient et se sacrifiaient pour les pauvres.

Ouvrage vraiment passionnant et pour qui j'ai laissé sur Babelio ce commentaire : ICI.
ps : Nakamura est la ville natale de Kôtoko Shûsui.

Les cloches de Nagasaki

Alors vint la chose...

 C'est le 9 août à 11h02 qu'est larguée "la chose". Comme à Hiroshima, les habitants ne savent pas ce qui explose au-dessus de leur ville.

ps : adaptation de K. et M. Yoshida, M. Suzuki et J. Masson, S.J.

Après avoir lu il y a quelques temps le livre de Paul Glynn sur la vie de Takashi Nagai, voici le témoignage de Nagaï lui-même. Le livre regroupe deux volumes : des extraits de "La chaîne du rosaire", et intégralement "Les cloches de Nagasaki".
 Ce deuxième texte est terrible et raconte les heures suivants le bombardement.

Takashi Nagaï était de confession catholique et je ne partage pas son interprétation sacrificielle : le bombardement est un holocauste (terme est utilisé dans le christianisme au sujet du sacrifice du Christ). La bombe est tombée intentionnellement sur la cathédrale de Nagasaki, et ce sacrifice a permis que la guerre s'arrête... 
 

mercredi 5 septembre 2018

Monster

18 VOLUMES pour ce thriller impressionnant. Une multitude de personnages tous aussi intéressants les uns que les autres pour la complexité de leurs émotions, motivations.




                                  Couverture des tomes 1 et 18 ; planche extraite du tome 9.



traduit par Thibaud Desbief

La tête d'un autre

Shino n'avait pas vu Kikue de la journée, et elle était impatiente de savoir ce qui se passait.

ps : désolé pour la mauvaise qualité de l'image ( la seule ? que j'ai pu trouvée du livre) et qui ne rend pas hommage à la photographie de Kishin Shinoyama.
traduit de l'américain par Denis Mésangeau.

Très difficile de trouver des infos sur l’auteur qui n’a apparemment écrit que ce seul roman publié en 1995. Il est américain bien que nom et prénom ne l’indique pas.

L’époque n’est pas précisée, au début du XX° siècle, mais l’histoire se déroule bien aux Etats-Unis, une ville de Californie, avec son quartier de prostituées. L’histoire se déroule exclusivement dans la communauté japonaise. C’est d’ailleurs un peu dommage que l’auteur ne se soit tenu qu’à ce microcosme… d’un côté les prostituées, toutes venues en Amérique pour se marier, mais qui ont été trompées et sont désormais exploitées ; de l’autre, la communauté japonaise et notamment des convertis au christianisme qui voit évidemment d’un mauvais œil ces pratiques tarifées immorales !
C’est un livre sur des femmes fortes qui vont tout faire pour s’arracher à leur sort : Kikue et Shino, les deux prostituées ; la jeune Hana, qui s’est sauvée du Japon, pour tenter sa chance. Femme de caractère, il y a aussi la colérique Mme Inada, propriétaire d’un hôtel.
 

mardi 28 août 2018

1Q84 livre 3

TENGO, OUVRE LES YEUX, dit Aomamé dans un murmure.

ps : traduit par Hélène Morita.

samedi 25 août 2018

1Q84 livre 2

"Il n'y a rien dans ce monde que l'on puisse garder pour soi à tout jamais", répéta le leader d'une voix paisible.

ps : traduit par Hélène Morita.

 

lundi 20 août 2018

1Q84 livre 1

Que cela me plaise ou non, je me trouve à présent dans l'année 1Q84.


ps : traduit par Hélène Morita


dimanche 19 août 2018

Mon grain de sable

Ce fut alors que j'éprouvai un grand désir de mourir, de sortir de ce cauchemar, de ne plus souffrir.




ps : traduit par Monique Baccelli.
Gênes février 1945, Luciano Bolis partisan actif de la Résistance italienne est arrêté par les Brigades noires fascistes.
Il raconte son incarcération et ses interrogatoires inhumains. 
Comment ne pas trahir ? Se taire ? Mourir ?
Un récit fort, et par moment "insupportable"...

vendredi 17 août 2018

1871 la Commune

Vous ménagez les Versaillais, rétorquait Rigault à ceux qui s'émouvaient : le jour où nous serons battus, vous verrez comme ils vous ménageront !

ps : Raoul Rigault, arrêté, collé au mur, rue Gay-Lussac, fusillé sans un ordre.
Blanquiste, procureur général de la Commune.

 

La Commune. Histoire & souvenirs I

Comme on avait voulu légaliser, par le suffrage, la nomination des membres de la Commune, on voulut attendre l'attaque de Versailles, sous prétexte de ne pas provoquer à la guerre civile sous les yeux de l'ennemi, comme si le seul ennemi des peuples n'était pas leurs tyrans !




ps : Louise Michel insiste sur ce fait à plusieurs reprises, il fallait profiter de l'avantage acquis, et se montrer moins légaliste.

jeudi 16 août 2018

Les années douces (BD)

 Les Années douces

en deux tomes d'après le roman de Hiromi Kawakami paru aux éditions Picquier
Adaptation de la traduction : Corinne Quentin - Traduit par Elisabeth Suetsugu

planche extraite du tome 2

dimanche 12 août 2018

Djamilia

Que dans chacun de mes coups de pinceau palpite le coeur de Djamilia !




ps : traduit par A. Dimitrieva et L. Aragon