ps : traduit par Jean-Louis de La Couronne
Le contenu du blog a évolué, se consacrant majoritairement depuis quelques années à ce pays qui me fascine tant, le Japon. Mais le principe reste le même : chaque jour, ou presque, une phrase extraite du dernier livre que j'ai lu ; essentiellement de la littérature "étrangère" (non anglo-saxonne), surtout japonaise. La boutique aux miracles est un roman de Jorge Amado que j'apprécie énormément. RDV également sur le forum de Bulles de Japon, et sur Babelio. オリヴィエ depuis le Grand Nord !
mercredi 29 mars 2023
lundi 27 mars 2023
Morphine
ps : traduit par Michel Parfenov
Le rêve de Debs
ps: traduit par Louis Postif
mardi 14 mars 2023
Les nuits de laitue
ps : traduit par Dominique Nédellec
samedi 11 mars 2023
mercredi 8 mars 2023
Takeshi Kitano hors catégorie
A force de ruses, Kitano est en train d'inventer l'épure qui fera sa renommée lors de la décennie à venir, en dehors des frontières de l'archipel.
Takeshi Kitano est - sans doute avec Kurosawa Kiyoshi parmi les réalisateurs apparus dans les années 80’ au moment où le cinéma nippon traversé une période difficile - le cinéaste japonais le plus connu et le plus estimé en France.
Lucas Aubry en fait un brillant portrait, sachant que la démarche – réjouissante écrit-il - est vouée à l’échec puisque l’homme est insaisissable.
Le journaliste nous raconte le trublion, cet homme qui comme il le disait dans une interview de 1996, faisait des films pour « foutre la merde dans le cinéma japonais », mais aussi la réussite d’un homme, au départ comique de seconde zone, qui parvient à la tête d’une petite industrie multipliant les projets télé.
Depuis l’enfance, ses débuts sur scène, jusqu’à nos jours, Lucas Aubry raconte le parcours de ce touche à tout, délirant, provocateur, assumant d’être une des mauvaises conscience du peuple japonais. Kitano est un comique qui allie à l’humour, l’agressivité (ses jeux télévisuels, ses personnages violents de cinéma). Mais c’est un artiste singulier, hors catégorie, pour reprendre le titre que le journaliste donne à son livre : Kitano est un amuseur qui prend constamment des contrepieds (il accepte le projet – Furyo - de Nagisa Oshima autre enfant terrible ; c’est un studio prestigieux qui lui confie sa première réalisation, en l’occurrence un film policier, Violent Cop, dont il espère qu’il y aura un peu de comédie ! Kitano leur répondra sans concession avec un film plutôt terrifiant par sa violence, « une violence ordinaire, de la vie de tous les jours » - page 53), détruisant tout (« Beat Takeshi a simplement pris l’habitude de tirer sur tout le monde, sans trop se soucier de regarder dans le viseur », page 81), se détruisant aussi pour n’en faire qu’à sa tête : « on ne sait jamais sur quel pied danse Takeshi Kitano » (page 79).
vendredi 3 mars 2023
The Tokyo - Montana Express
Et maintenant, une petite histoire pour montrer combien les Japonaises sont sensibles.
ps : traduit par Robert Pépin.