vendredi 10 avril 2020

Le droit à la paresse

Mais convaincre le prolétariat que la parole qu'on lui a inoculée est perverse, que le travail effréné auquel il s'est livré dès le commencement du siècle est le plus terrible fléau qui ait jamais frappé l'humanité, que le travail ne deviendra un condiment de plaisir de la paresse, un exercice bienfaisant à l'organisme humain, une passion utile à l'organisme social que lorsqu'il sera sagement réglementé et limité à un maximum de trois heures par jour, est une tâche ardue au-dessus de mes forces ; seuls les physiologistes, des hygiénistes, des économistes communistes pourraient l'entreprendre.


ps : relu avec plaisir et intérêt cet immense texte.
L'intérêt de cette édition est le dossier qu'a rédigé l'historien Maurice Dommanget, dossier qui est repris dans l'actuelle édition (de 2009) que propose La Découverte, avec en plus une préface d'un autre historien, Gilles Candar.

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