samedi 30 mai 2020

Le tumulte des roses

- Où voulez-vous en venir ? demanda encore le volumineux Boström.


ps : traduit par Gabriel Laculli

Adieu Midori



ps : traduit par Natsuyo Fujii et Danièle Delavaquerie.
Adaptation graphique : Guy Buhry

mercredi 27 mai 2020

Cristallisation secrète

Alors je me disais, soulagée : Aah, heureusement que j'ai encore des joues.


ps : traduit par Rose-Marie Makino

mardi 26 mai 2020

Jeux d'enfant



ps : traduit par Natsuyo Fujii et Danièle Delavaquerie ; adaptation Guy Buhry

Sentant que le champ de bataille...

J'étais là, c'est tout, à regarder pleuvoir et à m'apitoyer sur le D.F.


ps : traduit par Christine Defoin

lundi 25 mai 2020

Portrait d'écrivain : Matsumoto Seichô


Un regard sur Matsumoto Seichô, par Yomota Takashi, l'un de ses anciens éditeurs (il travaillait comme rédacteur en chef du magazine Shûkan Shinchô, et a travaillé avec le romancier pendant une petite dizaine d'années, jusqu'à la mort de Matsumoto Seicho en 1992).














Matsumoto Seichô en 1971, âgé de 61 ans. Jiji Press
 

>>> A lire sur le site Nippon.com.

dimanche 24 mai 2020

Le vieil homme aux dix mille dessins

De retour à Edo, je poursuivis mon travail de compilation, car les élèves pensaient qu'un seul recueil de mes croquis de suffirait pas.


Il est ici question de la "Manga", collection de croquis de nombreux sujets, soit 15 volumes. 

Les trois veuves de Hong-Kong

Sans ménagement, les deux Chinois empoignèrent Malko, l'un par les épaules, l'autre par les pieds.


vendredi 15 mai 2020

Un beau matin d'été

Coupé du pays comme je l'étais déjà par toute cette mer, il m'apparut que c'était maintenant seulement, maintenant que j'étais en sécurité, que je pouvais enfin commencer à le comprendre, à vraiment sentir ses ruisseaux de poussière, la cendre morte de ses champs, l'aigreur de ses vins, son mélange d'encens, d'excréments et de pourriture, l'odeur rance de ses bêtes, celle, poivrée, de ses hommes, le relent fétide de ses enfants enfiévrés...


ps : traduit par Robert Pépin

Pays de neige





ps : traduit par Patrick Honnoré.
Souvenir très lointain du roman (l'ai-je lu ? pas si sûr), en tout cas assez décevant, très bavard, dramatisation faible donc pas trop d'intérêt à suivre cette histoire.

jeudi 14 mai 2020

Projet Mieruka Fukushima : interview d'Hasegawa Kenichi, ancien producteur laitier à Iitate







FoE Japan (Friends of the Earth)
Les Amis de la Terre Japon, en coopération avec Peace Boat, lancent une série de témoignages vidéo de la situation actuelle à Fukushima en 6 langues. Cela commencera le 26 avril, marquant 34 ans depuis la catastrophe nucléaire de Tchernobyl.

Neuf ans se sont écoulés depuis la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima, et les dégâts continuent d'être encourus. Bien que cette catastrophe soit toujours en cours, des efforts sont faits pour la rendre invisible. FoE Japan a réalisé des entretiens vidéo avec des évacués, des producteurs laitiers, des pêcheurs et d'autres membres de la communauté afin de faire connaître les impacts en cours dans le cadre du «Projet Fukushima Mieruka». Le premier épisode multilingue de cette série est une interview de M. Hasegawa Kenichi, un ancien producteur laitier du village d'Iitate dans la préfecture de Fukushima. Il est publié simultanément en anglais, espagnol, français, chinois (simplifié et traditionnel), coréen et allemand.

«La centrale nucléaire a tout emporté…» M. Hasegawa était le chef local du district de Maeda du village d'Iitate, où se détachent encore aujourd'hui des montagnes de sacs de déchets contaminés. «La centrale nucléaire a tout pris. Il y avait des enfants ici. Quand les enfants étaient encore là, nous allions tous les jours ensemble dans les collines. Nous avons choisi beaucoup de choses, nous leur avons tout appris, c'était naturel. Nous ne pouvons plus rien faire de tel. Je veux dire, même les enfants ne sont plus ici », dit-il.

Les Japonais

Quelques 127 millions d'humains obnubilés par le temps, obsédés par l'exactitude, intransigeants sur les principes, perfectionnistes, procéduriers, à cheval sur l'hygiène, amateurs de bonne chère et un brin grégaire, obligés de s'approvisionner aux comptoirs étrangers et vivants en majorité dans des conurbations gigantesques aux rues sans nom, sur un territoire à la merci des folies climatiques et des furies terrestres, forcément, cela exige une certaine organisation.


lundi 11 mai 2020

Une soif d'amour

Elle éprouvait de nouveau les symptômes de ce temps-là, ces inexplicables frissons, ces accès fébriles qui lui donnaient la chair de poule et la glaçaient jusqu'au bout des doigts.


ps : traduit de l'anglais par Léo Lack

La mort en été

La lettre d'adieu du lieutenant tenait en une phrase : "Vive l'armée impériale".


Extrait de la nouvelle "Patriotisme".
ps : traduit de l'anglais par Dominique Aury

jeudi 7 mai 2020

L'école de la liberté

Le "Dehors !" hurlé par Komako était l'occasion grâce à laquelle il allait enfin pouvoir se libérer de toutes attaches et faire l'expérience de la liberté.


ps : traduit par Jean-Christian Bouvier

Le café Azul profundo

Cayetano aurait aimé réfléchir à son plan d'action, mais le chauffeur de taxi qui le conduisait à Valparaiso, un type mince portant lunettes de soleil et petites moustaches à la Clark Gable, n'arrêtait pas de parler.



ps : traduit par Bernard Cucchi.
Cette troisième enquête de Cayetano Brulé m'a nettement moins plu, intrigue d'espion que j'ai eu du mal à suivre, le détective moins sympathique qu'il n'en a l'air, et ces petits commentaires sur la littérature etc...

mardi 5 mai 2020

Voyage à Uroshima






Manga érotique et psychanalytique qui devrait en amuser plus d'un-e. 

Mon sac à dos, mon appareil photo, mon portable. Tout est bien dans mon sac à dos. Uroshima ? C'est quoi cette gare ? C'est où ?
Hep ! Mademoiselle vous avez fait tombé votre Pass Transport ! Yuma-chan hep ! Attendez !
Je suis en plein rêve ? Parce qu'ici à Uroshima c'est « une ville où on baise comme on dit bonjour, n'importe où n'importe quand avec n'importe qui jeunes et vieux. Cette ville n'est indiquée sur aucune carte ni aucun indicateur de chemin de fer… Ici, y a pas de honte à se promener sans pantalon et sans caleçon. » Ces gens font ça n'importe où. C'est... le paradis...

Comme l'explique en postface, le traducteur Patrick Honnoré, Voyage à Uroshima est une variation sur un conte très connu : Urashima Tarô, dont il existe plusieurs versions. (Voir sur ce sujet l'article de Wikipédia). La destination n'est plus le Palais de la mer, mais une ville où la libido est très expansive ( ce qui donne des scènes cocasses au plus haut point!), où notre héros connaît une vie sexuelle comme il n'en a jamais eu, bien que Yuma-chan lui échappe toujours jusqu'à..., où enfin une cisaille se met à poursuivre notre héros pour le castrer…
C'est déroutant, sans être pornographique par ailleurs. 

J'ai enchaîné cette lecture avec une autre variation de ce conte, par DAZAI Osamu, dans un recueil de contes, Les deux bossus (Picquier, 1997).

samedi 2 mai 2020

Le pauvre coeur des hommes

A quel point l'homme était pauvre chose, je l'éprouvai alors profondément.



ps : traduit par Horiguchi Daigaku et Georges Bonneau

Bombay Baby

Qu'est-ce qu'elle avait donc fait pour mériter ça ? dit Apsara en examinant les cartes qu'elle avait en main.



ps : traduit de l'anglais par Eric Auzoux.
D'après l'article consacré aux Dance Bar de Mumbai lu sur Wikipédia, la bataille juridique a continué après 2005, et depuis 2015 les bars seraient autorisés à ouvrir.