Le contenu du blog a évolué, se consacrant majoritairement depuis quelques années à ce pays qui me fascine tant, le Japon.
Mais le principe reste le même : chaque jour, ou presque, une phrase extraite du dernier livre que j'ai lu ; essentiellement de la littérature "étrangère" (non anglo-saxonne), surtout japonaise.
La boutique aux miracles est un roman de Jorge Amado que j'apprécie énormément.
RDV également sur le forum de Bulles de Japon, et sur Babelio.
オリヴィエ depuis le Grand Nord !
Puisqu'on est déjà en 2018 au Japon à l'heure où j'écris, terminons cette année de lecture avec un extrait de cet abécédaire :
Au Japon, le Nouvel An a une importance beaucoup plus grande et constitue une véritable "coupure" dans l'année civile.
Pourquoi ? parce qu'on essaie de rembourser ses dettes avant le 31, on s'efforce de liquider les affaires en cours ; c'est aussi une période de congés, du 1er au 5, mais les préparatifs commençant on s'arrête quelques jours avant. Traditionnellement on ne fait pas la cuisine pendant les premiers jours de l'année, donc il faut préparer avant et en quantité. Mais la tradition...
Mais Wagner a un secret, une solution moderne dont il est l'inventeur et qui permet de faire du monumental à toute vitesse : il construit ses murs en brique, un matériau modeste, plus économique et plus rapide à mettre en oeuvre, puis il habille la brique d'une fine peau de marbre ou de granit, épaisse de quelques centimètres seulement.
ps : dix bâtiments -situés en Europe- depuis La Saline d'arc-et-Senans (1775-1779) jusqu'à Phaeno (2000-2005).
Un bémol : il n'y a pas toujours de photos ou de croquis en lien avec les descriptions des bâtiments, et donc j'ai manqué de vision d'ensemble ou de détails pour les comprendre.
Ainsi que je l'ai déjà dit, le Japon fait partie de ma vie depuis ma petite enfance.
ps : Traduction de Lola Tranec.
Pearl Buck, que je ne connaissais que de nom, était surtout pour moi liée à la
Chine. Uniquement à la Chine. Erreur donc !
Pearl
Buck a souvent résidé au Japon : enfant, soit les
dernières années du 19° siècle (elle est née en 1892) lorsque
ses parents prennent de courtes vacances, quittant la Chine pour
l’île de Kyushu. Puis, en 1927, suite à l’incident de Nankin, elle trouve refuge
toujours sur Kyushu. Le temps que la situation se calme, elle décide
toutefois de quitter le Japon et de traverser le Pacifique vers les Etats-Unis. Elle fait
des escales, depuis Nagasaki, à Kobe et Yokohama. Dans un récit
pour enfants, Un jour de bonheur, elle racontera sa rencontre dans un parc
de Kobe avec un vieil homme qui se propose de passer la journée avec
elle et ses enfants, les promenant dans la ville, puis les conduisant
à la plage.
Enfin,
elle a, après 1945, effectué de nombreux et longs séjours au
Japon, dont un qu’elle raconte dans Je n’oublierai
jamais, récit notamment d’un tournage au Japon en 1961, une
adaptation, qu’elle signa elle-même, de son livre La
grande vague.
Max Pinckers, A Sudden Gust of Wind (after Jeff Wall and Hokusai), (2015)
ps : pas de livre. J'ai vu un court film sur Jeff Wall (arte éditions) et lorsqu'est apparu la photo faisant référence à Hokusai, j'ai fait quelques recherches pour découvrir ce - jeune - photographe belge, Max Pinckers, qui dans le cadre d’une résidence au Japon, intitulée European Eves on Japan a travaillé dans la préfecture de Saitama où cette photo a été prise.
Depuis cinquante ans, nous savons que la Seconde Fondation est le véritable héritière naturelles des mathématiques seldoniennes, qu'elle a par ailleurs contribué à perfectionner.
ps : le volume qui m'a le moins captivé dans ce cycle...
"Je suis Hari Seldon", dit-il, et Gaal reconnut aussitôt ce visage dont il avait tant de fois vu la photographie.
ps : traduit pat Jean Rosenthal ; complétée et harmonisée par Philippe Gindre.
C'est parti ! pour 2400 pages ! (en version poche) pour ce fameux cycle de Fondation, dont je ne lirais que les 5 parties, ce qui m'occupera un certain temps...
Ailleurs plusieurs évènements malencontreux, telles ces "luttes agraires", sont récemment survenus, mais ici, dans ce village, l'association nouvellement créée doit oeuvrer très fortement, coûte que coûte, à prévenir tout évènement de la sorte.
ps : traduit par Mathieu Capel.
Une association d'entraide, soigneusement cadenassée pour que les paysans n'aillent surtout pas voir les syndicats !
Voici, après Le bateau-usine, un second roman de Kobayashi Takiji (1903-1933) enfin traduit. Journaliste, romancier, rattaché au mouvement de la littéraire prolétarienne.
Pour lire ma chronique de ce livre, RDV sur BULLES DE JAPON.
Nous pouvons passer toute notre vie à travailler pour la paix, nous n'obtiendrons pas le moindre résultat tant que nous refuserons d'être le changement que nous voulons voir dans le monde.
On comprend mieux aujourd'hui que le Japon a inventé sa version spécifique de la grammaire du moderne, et que c'est au prisme des autres nations qu'il a refaçonné ses héritages.
dossier coordonné par Emmanuel Lozerand, et comprenant des analyses des livres suivants :
Retour sur les sorties, cet automne, de livres (fiction et non-fiction ; hors secteur manga et jeunesse - désolé -) en lien avec le Japon.
Sous réserve de ce qui m'a échappé...
Bonne lecture !
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- J’ouvre volontairement la liste avec une femme – Kazuki Sakuraba
(née en 1971) - dressant le portrait de trois générations de femmes
japonaises depuis la seconde guerre mondiale. Le propos sera-t-il
féministe ? Je l’espère...
La légende des Akabuchiba, aux éditions Piranha (que je ne connaissais pas) ; traduction de Jean-Louis de la Couronne.
- Littérature, dite prolétarienne, avec Takiji Kobayashi (1903-1933) qui décrit la vie des paysans exploités en Hokkaido.
Le propriétaire absent, aux éditions Amsterdam ; traduction de Mathieu Capel. Si vous n’avez pas encore lu du même auteur, Le bateau-usine (éd. Allia), faites-le svp, puis… ou avant ...
- Un polar, co-écrit, par le chef étoilé, Thierry Marx et Odile Bouhier. Entre Paris et Tokyo, cuisine, molécule, etc...
- Tchikan, un récit traitant du
harcèlement des femmes dans les transports en commun, et tout
particulièrement des très jeunes filles. Les « tchikan », ce sont ces
prédateurs, les auteurs de ces agressions.
J'ai, pour ma part, des souvenirs de café qui sont de plein pied avec mes cauchemars, et il n'est pas d'insomnie qui ne jette sur le bord de mon lit des bribes de conversation entendues au Wepler, au Glacier de Rennes, au café des Sports, d'Argenton sur Creuse, chez Victor à la Bastille, chez Charlot à Lyon, dans un Dupont, chez Flore, ou le long de quelque zinc qui joue un si beau rôle de miroir aux alouettes devant tous ceux qui s'accoudent et songent.
ps : illustrations de Eisabeth-Mary Burgin.
Edité en 1946, et réédité par Le Temps qu'il fait en 1992.
Les arbres poussés sur les pentes bordant la mer perdaient tous leurs feuilles, se tordaient troncs et branches sous les claques incessantes du vent du large, offrant une illusion criante d'arbres morts.
Borges adorait la conversation et, aux repas, il choisissait ce qu'il appelait des mets discrets, riz blanc ou pâtes, afin que le manger ne le distraie pas de la discussion.
De même que l'Occident a été surpris par la rapidité du développement de la Chine à la fin du XX° siècle, après avoir présenté ce pays pendant des décennies comme "immobile", de même, la vision du Japon au milieu du XIX° siècle est celle d'un pays figé, impression renforcée par les premières photographies de ce pays présentées dès les années 1860.
En 1912, lorsque Kinu devint geisha en titre, il y avait des zashiki dès le 1er de l'an, que l'on surnommait "première fleur" ou tout simplement "premier zashiki".
ps : traduit par Karine Chesneau.
Le zashiki est un banquet auquel on convie les geishas.
Lors de mes débuts de maiko, j'étais terrifiée par les sempai : elles n'arrêtaient pas de me rappeler à l'ordre, et j'avais l'impression de faire tout de travers.
ps : traduit de l'anglais par Ariel Marinie.
Maiko = statut d'apprentie geisha.
L'apprentissage se passe à Kyoto où les geisha sont appelées geiko.