Dans cette grande ville de Tokushima, qui compte près de soixante-dix mille habitants, deux créatures seulement, et personne d'autre, deux femmes indigènes, filles du peuple, de la même famille, la tante et la nièce, O-Yoné et Ko-Haru, seraient capables, si elles vivaient encore, de se donner le mal de venir de loin, traînant leurs sandales dans la boue, une lanterne de papier transparent suspendue à leurs doigts menus, pour éclairer mon chemin et m'aider à ouvrir la porte.
ps : traduit par Dominique Nédellec.
ps : lien vers un blog portugais et sur les pages consacrées Tokushima (situé sur l'ile de Shikoku, aujourd'hui 260 000 habitants) et Moraes : blog da rua nove
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