Coupé du pays comme je l'étais déjà par toute cette mer, il m'apparut que c'était maintenant seulement, maintenant que j'étais en sécurité, que je pouvais enfin commencer à le comprendre, à vraiment sentir ses ruisseaux de poussière, la cendre morte de ses champs, l'aigreur de ses vins, son mélange d'encens, d'excréments et de pourriture, l'odeur rance de ses bêtes, celle, poivrée, de ses hommes, le relent fétide de ses enfants enfiévrés...
ps : traduit par Robert Pépin
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