mardi 22 mars 2016

Madame Chrysanthème


En bas, dans la ville, à un carrefour, une chanteuse des rues s'était installée ; on s'assemblait pour l'entendre, et nous nous étions arrêtés comme les autres, nous trois qui passions, Yves, Chrysanthème et moi.


ps : Mesquin et imbécile.
Voilà comment je qualifierais ce livre ! qui m'a mis très souvent en colère.
Pour qui s'intéresse au Japon, ce livre est à bannir, car ce pays indiffère profondément Loti : il ne tient pas de propos racistes sur les japonais, mais rien ne trouve grâce à ses yeux. Il s'ennuie, et n'a de curiosité pour rien.
La préface signée Bruno Vercier est très intéressante pour comprendre ce "raté" ( j'ai l'impression que Loti a écrit ce livre parce qu'il était sous contrat avec Calmann-Lévy et avait donc des engagements...) : il semblerait qu'il évoquerait plutôt son mariage avec Blanche Franc de Ferrière qui ne le réjouit guère...
De là en transposer cela au Japon et d'en faire un tel portrait...
Il semble plus intéressant de lire de Loti, les Japoneries d'automne qui regroupent des textes descriptifs, ou La troisième jeunesse de Madame Prune.

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