lundi 18 janvier 2016

Noire

Avec la légende d'une Rosa Parks décrite comme un petit être vertueux et distingué dont les pieds douloureux ont motivé le refus de se lever, les rôles peuvent se redistribuer selon les genres, ce ne sont plus des femmes qui se défendent elles-mêmes, ce sont des hommes, forcément forts, qui protègent des femmes, forcément faibles.



ps : un livre très intéressant qui redonne à Claudette Colvin et à Jo Ann Gibson Robinson, leurs légitimes places dans le combat contre le racisme et l'abolition de la ségragation, et qui - cette citation ci-dessus pour l'illustrer - apporte sa lecture féministe de ce combat que les hommes voudraient avoir mener seuls et bien sûr diriger...

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