Les Pieds nus de la lumière et autres récits

"Tu veux redescendre ? Hein, Narao, tu veux qu'on rebrousse chemin ?" dit Ichirô, ennuyé.

ps : nombreux sont les contes de ce recueil qui m'ont laissé sur le bord de la route tant ils sont peu compréhensibles...

ps 2 : traduction d'Hélène Morita

Vladimir, virtuose de l'imagination tactile, toujours mourrant, près de crever, mais seulement pour pouvoir se relever d'entre les morts, se rajeunir, reprendre toujours force, défoncer le mur à coups de tête, se retrouver de l'autre côté, puis, en suivant le cordon ombilical, retourner au commencement de toutes choses, à la première semaine de la création du monde ; c'est ainsi qu'il parvenait à être en même temps vieux comme le monde et jeune, jeune comme l'aube matinal, comme le feuillage à peine apparu.

Les paradis aveugles

Mon admission à l'internat ne datait pas de deux semaines que je vis arriver tante Tâm, toujours conduite par l'homme aux lunettes vertes.

ps : traduit du vietnamien par Phan Huy Duong

Treize hommes dans la mine

Jean Liévin se sentit soudain un pauvre homme, avec sa petite science impuissante devant la ruse des éléments.

Fictions

Dahlmann empoigne avec fermeté le couteau qu'il ne saura sans doute pas manier et sort dans la plaine.

ps : j’exerce le droit n°3 : « Le droit de ne pas finir un livre »...

car je m'ennuie un peu trop à la lecture de ces nouvelles...

ps 2 : traduit par Roger Caillois, Nestor Ibarra et Paul Verdevoye

C'est alors qu'Athéna aux yeux brillants mit dans la tête

de la fille d'Icare, la très sage Pénélope,

de présenter aux prétendants l'arc et les haches grises

dans la salle d'Ulysse, épreuve et début du massacre.

Au balcon d'Hiroshima

Je connaissais certains quartiers de Tokyo et Yokohama, mais tout a été rasé par les Ricains.

ps : le dernier livre publié par Jean Amila en 1985.

La fois où j'ai écouté ma mère

Elle était ici dans un refuge, sans crainte de la nuit tombante et de l'homme-loup.

Le lendemain, j'ai patrouillé en compagnie de Shin : trois squares dans les environs d'Ikebukuro, un refuge sous les voies aériennes de l'autoroute, un bosquet au bord de l'avenue Meiji.

Tio du Pacifique

La première fois que j'ai vu Monsieur Tom et Madame Tomoko dans le hall de notre hôtel, je les ai pris pour des touristes comme les autres.

ps : traduit par Corinne Quentin

Le coupeur de roseaux

Selon mon père, l'expression "noblement raffiné" que l'on rencontre dans nos anciens ouvrages désignait précisément ce genre de visage et c'était, disait-il, cette particularité qui faisait le prix d'O-Yû sama.

ps : traduit par Daniel Struve

Journal du dehors

L'écriture ne suffit donc pas, il doit y avoir des signes extérieurs, des preuves matérielles, pour définir l'écrivain, le "vrai", alors que ces signes sont accessibles à tout le monde.