samedi 11 août 2018

L'opéra des gueux

Il était près de quatre heures et demie du matin quand la barque ramena Fukusuké à la rive attenante au camp après avoir laissé en arrière le Borgne et les autres pour achever la dernière phase de la besogne : rapporter la plaque et tous les outils.




ps : traduit par Jacques Lalloz.
Osaka, juste après la guerre, des centaines d'hommes (pas loin de 800) vivent dans un camp à proximité d'un ancien site industriel (vestige d'usines d'armement) gigantesque à ciel ouvert où ils essaient d'extraire, sans se faire prendre par la police, de la ferraille, du plomb, du cuivre etc, dans des conditions extrêmement difficiles, pour ensuite le revendre.
Une sorte de bas-fonds, des laissés pour compte qui essaient de survivre.

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