jeudi 10 mai 2018

Japon : l'envers du miracle

Ainsi, dès cette époque, dans le but de liquides le syndicat, les actes illégaux commis avec brutalité et stupidité envers les ouvriers, l'entretien du désarroi chez les ouvriers étaient devenus la règle.
 


ps : traduit par Danièle Nguyen Duc Long avec la collaboration de Francis Ginsbourger (qui signe aussi la préface). 

L'auteur pointe l’un des problèmes principaux, l’absence d’une force de lutte, l’absence d’une résistance organisée car dans beaucoup d’entreprises, n’existe qu’un syndicat « maison », et si un autre syndicat, évidemment plus revendicatif existe, la direction essaie de le déloger ! Dans cette lutte, et dans le contexte économiquement difficile des années 70, les banques – qui bien souvent appartiennent au même groupe que l’entreprise – sont des partenaires de poids : elles ferment les crédits, condamnant les entreprises (suspension des commandes), la faillite devenant « un instrument de régulation du personnel ». (p. 109) : on laissera le choix (!) entre le départ volontaire en retraite ou le licenciement.

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