Et ils bêlèrent plusieurs minutes durant, et mirent fin à la discussion.
ps : traduit par Jean Quéval
Le contenu du blog a évolué, se consacrant majoritairement depuis quelques années à ce pays qui me fascine tant, le Japon. Mais le principe reste le même : chaque jour, ou presque, une phrase extraite du dernier livre que j'ai lu ; essentiellement de la littérature "étrangère" (non anglo-saxonne), surtout japonaise. La boutique aux miracles est un roman de Jorge Amado que j'apprécie énormément. RDV également sur le forum de Bulles de Japon, et sur Babelio. オリヴィエ depuis le Grand Nord !
Et ils bêlèrent plusieurs minutes durant, et mirent fin à la discussion.
ps : traduit par Jean Quéval
Le monde, que les adultes se flattaient d'avoir élargi et développé, n'était pour eux qu'un cercle étriqué qui leur donnait la nausée et qu'ils voulaient détruire pour plus de liberté, plus de pensée, plus de vie aussi.
ps : traduit par Kuni Matsuo.
Réédition de la traduction paru en 1958 aux éd. Julliard.
En traversant le pont Mattade, dans l'obscurité, on distingue des voitures défoncées accumulées sur le bord du chemin, et à la balustrade du pont, on devine que sont accrochées toutes sortes de choses, des plantes recouvertes de boue, des sacs en plastique.
ps : traduit par Corinne Quentin
J'étais chercheuse, attachée au département de coopération scientifique de l'université de l'Amazonas quand est arrivé un fax de Kazuki Kurokawa : il voulait faire une excursion sur le rio Negro, mais ne disposait que de deux jours.
Quant aux rapports qu'entretenait Orwell avec les anarchistes, ils furent à la fois chaleureux et conflictuels.
La lutte antitotalitaire d'Orwell ne fut que le corollaire de sa conviction socialiste : il pensait en effet que seule la défaite du totalitarisme pourrait assurer la victoire du socialisme.
ps : traduit par Dominique et Frank Sylvain
ps 2 : "La vie sans aucun artifice",
rencontre avec l'auteure par le site zoomjapon,
en juillet 2019 >> ICI
Je sens toutes mes cellules s'agiter sous ma peau, réveillées par le chant du konbini.
ps : traduit par Mathilde Tamae-Bouhon
A la radio, j'ai entendu que si on mange un citron sans faire de grimaces, on voit s'accomplir tous ses désirs, mais j'ai peur d'essayer, de faire des grimaces et que plus aucun de mes désirs ne s'accomplisse jamais.
ps 2 : traduit par Edmond Raillard
Je savais bien qu'elle ne cherchait pas à me blesser, et moi-même je ne voulais pas l'empêcher de goûter une nouvelle expérience de cette chose incompréhensible qu'est l'amour.
ps : extrait de la nouvelle donnant son titre au recueil.
Roberta a promis de m'écrire tous les jours, ce qui était vraiment adorable de sa part, vu qu'elle ne savait pas lire du tout, donc comment aurait-elle pu écrire à qui que ce soit.
ps : traduction de Christine Laferrière
Et ceux de l'île, isolés et pauvres eux-mêmes, les avaient recueillis, une couverture sur les épaules, un abri, un repas : ils avaient hébergé ces étrangers, plus pauvres que pauvres, ces êtres qui n'avaient plus rien et ne pouvaient plus prononcer leur nom ; ils les avaient relevés et l'humanité entière avec eux.
Il désirait regarder sous tous les angles la façon dont elle se tordait pour ajuster son soutien-gorge.
ps : traduit par Hélène Morita
ps : extrait du recueil "Des hommes sans femmes"
Hélas, ni la bière ni les biscuits ne laissèrent la moindre trace dans nos estomacs affamés, aussi vastes et indéfinis que la péninsule du Sinaï vue du ciel.
ps : traduit par Corinne Atlan
Placé sous le signe de trois films : Fantômas, Le cuirassé Potemkine, et Vertigo, l'oeuvre de Chris Marker est profondément cinéphilique.
Dans les rayons obliques du soleil qui s'enfonçait sous la terre, le père de Yori se planta au milieu du jardin et joua la berceuse qui avait adouci les souffrances de son fils.
ps : traduit de l'anglais par Isabelle Chapman
Ce n'est pas en fait de la politique de Degrelle* qu'il sera question ici, mais de son langage.
officier SS sur le front de l'est, exilé en Espagne et y finissant négationniste.